C’est en 1997 sur les routes de St Jacques de Compostelle que Laurent, Martin et Ben se sont rencontrés pour la première fois. La légende raconte que les 2 premiers s’étaient lancés le défi de faire la route à dos d’âne, et qu’ils ont trouvé le 3 ème perdu au détour d’un chemin, errant depuis plusieurs jours à cause de son sens de l’orientation approximatif et de sa vue baissante .
Ayant en commun la passion pour les randonnées pédestres et les vieux albums de Joe Dassin (pré CBS) le projet de création d’un studio d’enregistrement est vite apparu comme une évidence, du moment qu’il se trouverait dans la nature et au bout d’un chemin.

Ben MAS

Titulaire d’un bac L option science de l’ingénieur, c’est tout naturellement qu’il se tourne vers des études de médecine. En parallèle il suit un cursus de musique classique au conservatoire de La Tour du Pin qu’il finira en 1993 avec la médaille d’or (harpe et instruments médiévaux). Il découvre la philosophie orientale lors de son semestre à l’université de Berkeley (chirurgie cardio-thoracique) et décide de tout plaquer pour aller vivre dans un Ashram en Inde.
Délesté de toutes ses économies et d’une quinzaine de kilos, il revient dans la région Rhône-Alpes en 2003 et s’installe comme gourou-guérisseur .

Laurent LOISEAU

C’est en 1988 qu’il réussit son bac C avec mention très bien, la voie est alors toute tracée, ce sera math sup / math spé puis les grandes écoles d’ingénieur. Il intègre en 1990 la promotion Robespierre de l’école normale supérieure de La Mure dont il sort major en juin 1995. Féru de botanique et de lutherie amateur, il décide de suivre pendant son temps libre une formation d’ébéniste dispensée par l’Université Joseph Fourier de Grenoble. En 2000, alors que toutes les entreprises du CAC40 se battent pour l’embaucher, il préfère vendre son ranch et son troupeau de chèvres naines pour venir s’installer à la campagne dans ce lieu magique qu’il va entièrement restaurer.

Martin LEGROS

Plus jeune membre du trio, c’est en 1990 qu’il vient au monde quelque part sur la route, entre Lablachère et Nyons. C’est grâce à son héritage familial qu’il se destine à une carrière artistique. Plus jeune membre de l’académie des Arts, il est nommé ambassadeur de l’Ardèche en 2009.
Passionné de cuisine et de tiny-house il conjugue ses deux passe-temps favoris en ouvrant « La routourne », premier restaurant mobile à obtenir 2 étoiles au guide Michelin. C’est lors d’un voyage au Burkina Faso en 2015 qu’il est initié aux mystères des polyrythmies et qu’il obtient le surnom de Matin, en référence à ses habitudes de réveil aux aurores .